Catherine Vautrin, Amélie Oudéa-Castéra et Sabrina Agresti-Roubache ont lancé lundi 8 avril 2024, dans les locaux de la salle de boxe « Boxer inside » l’Alliance pour l’Inclusion par le sport.
Dans son discours du 23 octobre dernier aux acteurs de l’inclusion par le sport qu’il recevait à l’Elysée, Emmanuel Macron avait annoncé l’objectif de multiplier par 5 les bénéficiaires des actions d’insertion par le sport, et souhaité la constitution d’une Alliance pour l’Inclusion par le sport pour structurer la coopération à cette fin entre les services de l’Etat, les élus et la société civile. Suite à cette impulsion, plus de 100 acteurs avaient signé ensemble un manifeste pour exprimer leur engagement commun en faveur de l’inclusion par le sport.
Ce lundi 8 avril, les trois ministres, Catherine Vautrin, Amélie Oudéa-Castéra et Sabrina Agresti-Roubache, ont officiellement installé cette Alliance, en présence de nombreux présidents de fédérations sportives, de responsables d’associations d’insertion par le sport, de dirigeants de clubs, d’élus locaux, de parlementaires, de dirigeants d’entreprises privées et d’opérateurs publics, qui ont pu sceller leur coopération autour d’une double ambition :
1- Porter à la réussite les 3 piliers « 1000 – 10 000 – 100 000 » de la stratégie d’inclusion par le sport,
- 1 000 emplois d’éducateurs socio-sportifs sont en cours de création au sein de clubs sportifs engagés dans les 500 territoires identifiés comme prioritaires suite aux émeutes de juillet 2023. L’aide de l’Etat à destination des clubs employeurs est de 20 000 euros par club et par an sur une durée de trois ans (60M€).
- 10 000 « clubs sportifs engagés » sont en cours de labélisation par France Travail, et font monter en puissance, avec des financements dédiés, des actions d’insertion sociale au profit de publics éloignés de l’emploi (jeunes, bénéficiaires du RSA) partout en France.
- 100 000 personnes au moins seront chaque année bénéficiaires des actions d’insertion par le sport, contre 20 000 auparavant, y compris grâce à la montée en puissance de dispositifs complémentaires tels que : les opérations de recrutement « Du stade vers l’emploi » [ou] le dispositif SESAME.
2- Structurer dans la durée leur coopération, autour d’un trio d’ambassadeurs et de moyens portés par notamment l’Agence nationale du sport et France Travail.
Dispositifs liés
Sésame vers l’emploi pour le sport et l’animation dans les métiers de l’encadrement
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