Le Céreq publie les premiers résultats de son enquête 2020 auprès de la Génération 2017. Selon cette étude les parcours restent difficiles pour plus d'un tiers des jeunes, et surtout pour les non-diplômés souvent cantonnés aux marges de l'emploi.
Plus diplômée que les précédentes, la Génération 2017 est aussi mieux lotie en termes d'insertion professionnelle. Néanmoins pour 36 % des jeunes de la Génération, les parcours se caractérisent par des dynamiques professionnelles moins linéaires.
16 % des jeunes demeurent aux marges de l’emploi, qu’ils décrivent un parcours dominé par le chômage (12 %) ou une situation durablement hors du marché du travail (4 %). Près de la moitié des non-diplômés sont dans l’un ou l’autre cas, qui ne concernent que 5 % des diplômés du supérieur long.
Jusqu’à 89 % des jeunes ayant connu une trajectoire de chômage persistant ou récurrent se sont inscrits auprès d’un intermédiaire, 55 % étant spécifiquement accompagnés par une Mission locale ou une PAIO et 25 % avec le soutien de la Garantie jeunes.
Si celle-ci semble ainsi atteindre sa cible, à savoir les jeunes Neet (ni en emploi ni en formation) en situation de précarité, une partie non négligeable des jeunes cantonnés dans le chômage persistant ou récurrent n’y a pas recours, en partie par méconnaissance du dispositif.
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Raphaëlle Pienne